27ème dimanche TOrd B

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  • Dernière modification de la publication :12 octobre 2024
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« Au commencement de la création, Dieu les fit homme et femme » pour qu’ils fassent « une seule chair ». « Donc ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ». Cette parole solennelle de Jésus, oblige l’Eglise à tenir ferme l’idéal du mariage chrétien indissoluble. Mais nous savons que tant que Satan se déchaîne en prince de ce monde, cet idéal est mis à mal. Toute l’Église attend l’Avènement du Seigneur et l’appelle de ses vœux à chaque Eucharistie pour que se lève un monde de paix et d’amour qui réalisera cet idéal en plénitude. En attendant, nous, chrétiens, nous devons tendre à la sainteté, en choisissant d’établir le Royaume dans nos cœurs par notre union à Jésus-Christ afin d’être fidèle dans le mariage, et continent dans le célibat. Car sans lui, nous ne sommes capables de rien, si ce n’est de nous enorgueillir de nos succès ou de nous décourager de nos échecs. Mais ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu. Et Dieu agit, nous l’avons entendu, chez ceux qui accueillent le Royaume à la manière des enfants.
Cela veut dire faire le choix de la confiance en Dieu, du dialogue avec Lui, de l’obéissance à sa volonté divine. Comprenons que le discours de Jésus ne se situe pas à un niveau moral, pour culpabiliser ceux qui ont échoué dans le mariage comme dans le célibat, ou pour flatter ceux qui sont restés fidèles ; ce que nous dit Jésus, c’est que nous ne devons pas perdre de vue son plan divin, et appeler bien ce qui est mal et mal ce qui est bien. Il veut que nous comprenions que la fidélité, qu’elle soit dans le mariage ou dans le célibat, c’est Lui qui la donne. C’est Lui qui est important, Lui, et la relation que nous entretenons avec Lui. Il est notre modèle, et comme le dit l’épître aux hébreux, il a vécu sa Pâques (cad sa passion, sa mort et sa résurrection) pour être « couronné d’honneur et de gloire », de même nous devons vivre nos épreuves et nos morts avec Lui, pour ressusciter avec Lui. Ce qui est merveilleux avec le Christ, c’est que les coups de queue du diable qui entraînent nos épreuves, nos chutes, nos échecs, peuvent devenir des croix rédemptrices si nous les vivons avec Jésus. La sainteté est toujours possible, même après l’échec. Si la morsure du serpent nous a atteint, rappelons-nous que nous avons un Avocat, Jésus Crucifié, qui nous ouvre ses bras si nous nous reconnaissons pauvres et pécheurs et que nous mettons en lui notre confiance.
Nous devons vivre la réussite comme l’échec, avec lui. L’enfant qui demande pardon pour ses erreurs et qui se jette dans les bras de Dieu avec repentir, pensez-vous qu’il sera repoussé ? « Laissez venir à Moi les petits enfants » dit Jésus. Ces petits enfants c’est nous. Prenons les armes de la prière confiante et des sacrements. Prions le Rosaire, et la Vierge dressera un rempart pour nous contre l’adversaire, nous travaillerons efficacement à l’Avènement d’un monde nouveau qui ne sera pas notre œuvre, mais l’œuvre de Dieu à travers nous.